La main posée sur la vitre,
Un de ces jours de chagrin
J’ai dépassé la nuit qui m’habite
De cet horizon inerte, indifférent
Et en ce jour de chagrin
Je te cherche inconsciemment
Bien au-delà de moi-même
Ne sachant plus, tellement je t’aime,
Lequel de nous deux est absent.
La main posée sur la vitre
Je voyage toujours dans le silence.
Mes pensées s’effritent
A survivre à l’absence.
Nos yeux ne se renvoient plus la lumière
Qui d’une seule caresse
Me dévoilait à toi, tout entière.
Me plongeant dans cette ivresse
Savourant ta douce présence.
Un de ces jours de chagrin
Où mes yeux fixent le néant
J’ai dépassé ce monde réel
Me suis tournée vers l’océan
Fredonnant ce doux refrain.
Alors que ma voix doucement chancelle
Que les mots dans ma gorge se bâillonnent
Je suis retournée dans cette nuit qui m’habite
Attendant simplement, que mon cœur désaffectionne.
One of these days of sorrow
The hand resting on the glass,
One of these days of sorrow
I have passed the night that possesses me
From this inert horizon, indifferent
And in this day of sorrow
I’m looking for you unconsciously
Beyond myself
Not knowing anymore, so much I love you,
Which of us is absent?
The hand resting on the glass
I always travel in the silence.
My thoughts are crumbling
To survive at the absence.
Our eyes do not return the light
Who with only caress
Revealed me, to you, entirely.
Plunging me into this drunkenness
Enjoying your sweet presence.
One of these days of sorrow
Where my eyes fix the nothingness
I surpassed this real world
I turned to the ocean
Humming this sweet refrain.
As my voice softly stags
That the words in my throat gag
I am returned in the night that possesses me
Simply waiting, my heart is disaffected.
Gys
TOUS DROITS RESERVES – ALL RIGHTS RESERVED
Il y a comme ça, chère amie, des moments de spleen, que, paradoxalement, seule l’absence de l’être cher, remplit. Faut-il s’en attrister davantage ou bien se dire : « cela m’a permis de le retrouver autrement » ? Là est la question. Merci, chère amie, pour ce partage poétique émouvant.
J’aimeAimé par 1 personne
Non il ne faut pas s’attrister ce ne serait que nous faire du mal
J’aimeJ’aime
C’est, en fait, la réponse que j’attendais…Merci, chère amie !
J’aimeAimé par 1 personne
d’accord 🙂
J’aimeJ’aime
J’aime beaucoup et puis: « lors que ma voix doucement chancelle
Que les mots dans ma gorge se bâillonnent »
-ces mots que je n’ose crier
De peur qu’ils se perdent
Dans l’immensité de l’océan
J’Attends simplement
que mon cœur désaffectionne.
Bisous Gyslaine
J’aimeAimé par 1 personne
Merci pour ta lecture bisous Roberte 🙂
J’aimeJ’aime
j’avais sauté un mot!!!
J’aimeAimé par 1 personne
oui j’ai vu 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
-ces mots que je n’ose crier
De peur qu’ils se perdent
Dans l’immensité de la méditerranée
J’Attends simplement
que mon cœur se désaffectionne.
Bisous
J’aimeAimé par 1 personne
🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Emouvant !
J’aimeAimé par 1 personne
Merci 🙂
J’aimeJ’aime