Publié dans Livre : Roman, poèmes d'amour

Romans : Soledad – Sais-tu où sont parties mes larmes ?

Romans d’amour – Inspirés de faits réels –

SOLEDAD : https://www.thebookedition.com/fr/soledad-p-359152.html

Soledad … Rentrer chez elle, retrouver le réconfort de son appartement. Après un dernier coup d’œil alentours, elle s’engage sur ce sentier étroit qui la conduit jusqu’ici. Elle a à peine parcouru quelques mètres que le bruit sec d’une branche cassée se fait entendre, là-bas, quelques mètres sur la droite. Elle s’est arrêtée nette, figée par la peur qui maintenant l’oppresse. Elle ne bouge plus, elle écoute. Sa bouche est sèche, elle transpire. Il y a quelque chose ou quelqu’un là-bas. Un bruissement de plus en plus fort se fait entendre dans les ronciers. Un léger grognement. Soledad ne bouge toujours pas fixant l’endroit d’où semble venir le bruit. Il se rapproche, s’amplifie. Et tout à coup, sortit des hautes fougères, un sanglier et ses marcassins traversèrent le sentier, sans s’occuper d’elle. Elle soupira profondément de soulagement. Elle s’enhardit de nouveau sur le sentier décidée à ne pas traîner davantage en ce lieu.
Elle a tout juste parcouru quelques mètres quant au détour du sentier un homme se dresse devant elle. Elle pousse un cri tout en faisant un bond en arrière.
Malgré la tenue décontractée, le bob posé sur sa tête, les lunettes aux verres teintés, elle a reconnu Simon. Plus un son ne sort de sa bouche. Elle reste là, tétanisée de peur. Dans cet endroit isolé, personne ne viendra à son secours elle le sait. Simon prit la parole le premier.
— Soledad n’aie pas peur je ne te veux aucun mal !… S’il te plaît ne me regarde pas ainsi ! Il faut que je te parle… Que je t’explique des choses ! Dit-il en enlevant son bob et ses lunettes.
Soledad le regarde sans exprimer la moindre émotion. Elle se sent soudainement abattue. L’homme qu’elle voit aujourd’hui devant elle, a perdu toute sa verve. Dans son regard, l’arrogance, la violence et la haine qu’elle y avait vues, ont totalement disparues. Sur son visage maintenant émacié, elle y discerne des signes de fatigue, de stress. Immobile devant elle, il semble hésiter, douter.
— Avec tout le mal que tu m’as fait tu voudrais que je te fasse confiance, que je n’ai pas peur de toi ? Finit-elle enfin par dire.
Simon a baissé la tête et se dandine d’un pied sur l’autre tout en triturant son bob entre ses mains.
— Je te demande pardon Soledad ! Je leur avais demandé de te faire peur pas de te blesser, je te le jure !
— Mais pourquoi ? Cria-t-elle.
— Je ne supportais pas ton départ. Que tu m’aies plaqué comme cela sans explications. Que tu m’aies ridiculisé devant mes employés.
— Tu es toujours aussi orgueilleux imbu de ta petite personne à ce que je vois !
— Non Soledad ! Je ne suis plus celui-là ! Je suis venu te voir aujourd’hui malgré les interdictions de la police pour te demander pardon…
Témoignage d’un lecteur :

Soledad est enfin seule à prendre une décision par rapport à ses aventures scabreuses. Elle décide enfin de faire un choix contre le mauvais choix sans perdre l’essentiel, son fil rouge qu’elle consulte dans ses moments de solitude. Soledad a toujours été mêlée, à son insu, à la pègre et à la loi du milieu entraînée par ses amants. Elle semble être le dindon de la farce par rapport à ses relations atypiques. C’est dans la logique des choses pour elle qui s’entête à vouloir changer le cours des choses pour vouloir comprendre et corriger les vices cachés de son amant. Sauf que cette fois elle dit basta. Elle fait une halte. Elle veut prendre le temps de réfléchir assistée de son fil rouge qu’elle consulte à ses moments forts de ses relations.
Mais! Tiendra-t-elle le coup? A quand la nouvelle aventure?
Facile à lire. Je le conseille vivement aux vacanciers.

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Sais-tu où sont parties mes larmes : https://www.thebookedition.com/fr/sais-tu-ou-sont-parties-mes-larmes–p-361435.html

Sais tu Franck était là tout contre elle, à contempler le soleil levant qui commençait à rougeoyer à l’horizon. Dans la fraîcheur de l’aube, il avait passé son bras autour des épaules d’Anna. La nuit avait été difficile. Il avait peu dormi cherchant à comprendre pourquoi elle refusait toujours de devenir sa femme ; pourquoi elle se mettait en colère lorsqu’il insistait lui demandant les raisons de son refus.
Ce matin, assis tous les deux sur ce banc en granit il était bien décidé à lui extirper quelques explications.
Car, devant tant de mutisme, d’obstination, il en était arrivé à douter de lui, des sentiments qu’elle avait pour lui. Pourquoi après tant d’années passées ensemble était-elle toujours sur la réserve ? Pourquoi restait-elle évasive sur son passé ? Que s’était-il passé ? Il était tendu et scrutait l’horizon semblant chercher le courage d’aborder de nouveau, le sujet qui les fâchait tant.
Il enleva son bras des épaules d’Anna, s’écarta légèrement tout en serrant les points puis se tournant vers elle, dans un profond soupir il osa enfin formuler ces quelques mots :
— Anna ! Cette fois-ci je ne me contenterai pas de tes colères, de tes refus à m’expliquer ce qui ne va pas. Je veux une réponse précise et savoir pourquoi tu refuses l’officialisation de notre union. J’ai besoin de savoir si c’est à cause de moi… Si tu es fatiguée de me voir, si tu ne m’aimes plus… Si…
—Arrête Franck ! Mon refus n’a rien à voir avec toi spécialement. Ce serait un autre homme ce serait pareil ! Répondit-elle avec humeur.
Le silence s’installa entre eux. Franck cherche maintenant les mots pour l’acculer à en dire davantage. Il ne peut plus se contenter de ces réponses qui n’ont plus aucun sens pour lui.
Anna qui s’est légèrement penchée en avant, les coudes appuyés sur les genoux, semble en proie à un trouble très profond. Ses maxillaires se contractent, ses mains se crispent l’une contre l’autre jusqu’à faire blanchir les jointures de ses doigts. Son esprit est en ébullition. Tous ces mots qu’elle connaît par cœur ont malgré tout, fait leur chemin en elle. Franck a raison, elle en est consciente. Elle ne peut pas l’obliger à se contenter de si peu. Cet homme qu’elle a connu il y a de nombreuses années alors qu’il venait acheter un bouquet de fleurs dans sa petite boutique de Guérande, lui avait fait forte impression. Elle se souvenait soudain de lui comme si c’était hier…

Témoignage d’un lecteur : 

Un livre qui se lit d’un trait comme un journal de faits divers. Les personnages clefs se livrent à des confidences sur leur passé respectif, qu’ils dénouent tel un écheveau pour enfin se libérer de leurs angoisses amoureuses et enfin trouver le repos. Une thérapie de la relation amoureuse, pratiquée par un couple qui s’auto psychanalyse.

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Auteur :

Gyslaine LE GAL est née à Nantes en France. Elle s’est lancée dans l’écriture de poèmes d’amour en créant son blog, d’abord en Français puis avec la traduction Anglaise. À la suite d’une demande particulière, elle commença dès 2014 à monter ses poèmes en audio vidéo à destination des déficients visuels. Devant l’engouement de ses lecteurs, elle publia en 2016 : Dans les tourmentes de l’amour et Voile d’ambre, recueils de poésies en Français, puis se lança dans l’auto édition en 2017, Doux abandon/Sweet abandon en Français/Anglais ainsi que son premier roman d’amour Improbable avenir puis un thriller Les cris se sont tus, tous deux inspirés de faits réels. Reconnue sur la blogosphère elle fait partie des nombreux poètes qui ont participé en 2021 à la première anthologie de « HERA – The light of women »

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