Quand toutes les portes se ferment
Et que s’installe le silence
Inutile de faire preuve d’insistance
Au risque de mettre un terme
A cette douce et fragile amitié
Où tout est propice
A de nouveaux sacrifices
Mais pas à de nouveaux sacrifiés.
Il faut être deux pour aimer.
Quand l’équilibre devient trop précaire,
Que la relation devient une galère,
Il semble judicieux de se séparer
Sans pour autant vouloir se fâcher
Mais préserver tous ces bons souvenirs
Qui ont forgés nos vies et notre devenir
Et qui nous ont normalement, appris à aimer.
Your door is closed
When all the doors are closed
And that settles the silence
Needless to insistently evidence
At the risk of ending
At this gentle and fragile friendship
Where everything is conducive
At new sacrifices
But not to new sacrificed.
It takes two to love.
When the balance gets too precarious,
That the relationship becomes a galley
It seems sensible to separate
Without wishing to be angry
But preserve all these memories
Who forged our lives and our future
And that we normally learn to love.
Lorsque je me réveille la nuit
D’avoir trop pensé à lui
J’ai l’impression d’avoir subi
Une tempête, un tsunami.
Je m’étais habituée
A ses messages laissés
Simple connivence sur ces mots
Que j’aligne souvent par défaut
Je ne sais pas comment expliquer
Pourquoi je suis si fortement troublée
Peut-être est-il mon miroir
L’image de moi que je ne veux plus voir
Celle des cœurs perdus
Qui ne croient plus
Dans cet amour absolu
Dans ces passions éperdues
Une chose est sûre, j’aimais cette complicité
Qui entre nous s’était installée
Je le devinais sans lui avoir jamais parlé
Je le ressentais sans l’avoir jamais rencontré.
Awakened to have thought too much to him
When I wake up at night
Having thought to him too much
I have the impression to have suffer
A storm, a tsunami.
I have gotten used
To his messages left
Simple connivance with these words
That I often align by default
I do not know how to explain
Why I am so strongly disturbed
Perhaps is he my mirror
The image of myself that I never want to see
That of lost hearts
Who does not more believe
In this absolute love
In these distraught passions
One thing is sure, I liked this complicity
Who between us been settled
I have guessed him without ever spoken with him
I have felt him without having ever met him.
Si la vie te désespère
L’amour se montre austère
Ne réfléchis pas ; écris
Tes rêves, tes envies.
Si la tristesse te déstabilise
La détresse te dompte
Regarde-moi et réalise
Que de chemin tu te trompes.
L’amour est partout
En toi et près de toi
Mais tu ne le vois pas
Et de toi, il se joue
Si tu souhaites le silence
Réfléchir à ces mots, ces résonnances
J’essaierais de m’habituer à ton absence
J’attendrais ton retour et te dispenserais de ma présence.
Quoiqu’il en soit,
Je suis toujours là.
Ma porte est ouverte
Jamais mon cœur ne déserte.
If the life despairs you
To N. J.
If the life despairs you
The love shows itself austere
Do not think; write
Your dreams, your desires.
If sadness destabilizes you
The distress subdues you
Look at me and realize
That from way you are mistaken.
Love is everywhere
In you and near you
But you do not see it
And from you, it plays
If you wish the silence
To think about these words these resonances
I would try to get accustomed to your absence
I will expect your return and would dispense you of my presence.
Anyway,
I’m still there.
My door is open
Never my heart, deserted.
Alors que la saison maintenant décline,
Le vent fraîchit au-dessus de cet abîme.
Comme le goéland, je frissonne, j’ai froid,
Et je reste seule face à mon désarroi.
L’envie puis le doute dans ma tête se percutent.
Toutes ces pensées m’assaillent et je lutte.
Comme dans cet océan se déposent les alluvions,
A chaque aurore, je pleure sur mes illusions.
Comme une proie prise au piège,
Je flotte sur l’océan tel un bouchon de liège.
Ballottée par les flots au-dessus de ses grands fonds
Doucement j’émerge pour oublier cette trahison.
The season declines
While the season now declining,
The wind freshened over the abyss.
As the gull, I shiver, I’m cold,
And I remain alone with my distress.
The desire and doubt into my head collide.
All these thoughts assail me and I struggle.
As in this ocean where deposit alluvium,
Each dawn, I weep on my illusions.
Like a prey trapped,
I float on the ocean like a cork.
Tossed by the waves over these deep-water
Gently I emerge to forget this betrayal.