Dans chacune de tes tendres paroles
Je sens parfois ton grand désespoir
De vivre loin de ton idole
Ce qui te fait perdre espoir.
Tu penses presque chaque jour à ta vie,
Sans jamais quémander de l’aide
Tu sombres chaque soir, chaque nuit
Dans ces rêves qui se succèdent.
Si tu ne les prononces pas,
J’entends tes cris, tes invocations,
Je me réveille près de toi
Pour t’entourer de mon affection.
Je continue de croire aujourd’hui
Qu’un nouveau beau jour arrivera,
Que rien n’est perdu ni fini,
Et que tout espoir reste permis.
Au plus profond de mon désespoir,
Une braise incandescente continuait de brûler,
M’empêchant de sombrer chaque soir,
Dans ces peurs pour toi, incontrôlées.
Mon sommeil était entrecoupé chaque nuit
Par de violents sursauts inconscients, incontrôlés,
Qui me sortaient brutalement du lit,
Les yeux rougis d’avoir trop pleuré.
Rien, personne ne pouvait me détourner
De cet amour, de cette passion,
Qui vivait dans mon cœur énamouré,
Au-delà de la détresse, de l’affliction.
Quand reverrai-je ce soleil rougeoyant
Qui semble plonger dans l’océan ?
Quand reverrai-je tes yeux noirs
Qui semblaient m’inviter chaque soir ?
Rien n’est plus comme avant.
Je retrouve mes peurs d’enfant.
Des rêves habités par le tourment
De te perdre même un instant.
Maintenant, c’est savoir rester seule,
Enfouir au plus profond de soi
La frustration et se coucher seule
Sans personne à côté de soi.
Je pense à ceux qui restent
Et qui sont semblables à moi.
Malgré leurs épaules douloureuses, ils restent.
L’angoisse les emplit d’effroi.
Il fut un temps où tout me semblait triste, surfait.
Je ne trouvais plus mes passions, mes envies.
Tout m’apparaissait dérisoire et désuet,
Comme si j’appartenais à une autre vie.
J’avais perdu le simple goût des choses.
J’avançais à pas comptés sans jamais savoir où aller.
L’univers me semblait encore blafard et morose
Car mon cœur continuait toujours de t’aimer.
Un jour le monde sembla de nouveau s’ouvrir.
Alors je laissais derrière moi mes pleurs et mes regrets.
De ton amour je me suis laissé envahir,
Heureuse de t’avoir retrouvé, je l’admets.
Je suis comme la feuille qui se détache,
Je roule, je vole, je balaie l’espace.
A chaque endroit, je vous laisse mon empreinte.
Je ne veux pas être votre future défunte.
Je sais maintenant, qu’on ne meurt pas.
Qu’il reste la trace de nos pas,
Partout où j’ai bien voulu m’arrêter,
Même pour un instant d’amitié ou gaîté.
Je sais maintenant, qu’on ne meurt pas.
Comme la pluie qui tombe parfois ici-bas,
Je jalonne vos chemins en distribuant l’amour,
Pour vous accompagner, jusqu’à vos vieux jours.
Dans cette vie particulière,
Les mots parfois emplis de larmes, reçus, envoyés,
Revêtent toute la force de cette étrange lumière,
Quand on se sait vraiment aimé.
Dans ce monde emplit du plus grand des mystères,
L’amour que je te porte avec sincérité,
A su voler bien au-delà des frontières,
Pour que tu puisses encore espérer.
J’implore à genoux, la terre entière,
Pour te garder à jamais à mes côtés.
J’essaime à tous vents, maintes prières,
Pour que tous nos rêves soient enfin exaucés.
Dans ce monde, tout est confiné
A l’exception de ces sentiments
Qui volent par-delà les océans
Effleurant ta joue, tel un baiser.
Une heure, une attente, un oubli.
L’angoisse vient, grandit.
Je me sens seule et démunie,
Sans toi je n’ai plus de vie.
Quelle que soit l’attente, le besoin,
Je ne peux m’habituer
De vivre si loin
De l’être aimé.
Dans nos maisons restent les souvenirs ;
L’amour que nous voulions offrir.
Aussi, attends demain pour partir,
Près de toi je veux finir.
J’ai gardé dans mes bagages,
L’amour, la joie, la gloire.
J’ai cessé de croire aux mirages,
De me raconter des histoires.
Nous sommes à un autre âge,
Et notre amour continu de grandir.
Chacun de notre côté du rivage,
Nous résistons pour ne pas mourir.
J’ai gardé dans mes bagages,
Mon amour de la vie africaine.
Je garde en mémoire ce mirage,
Pour le seul homme que j’aime.
J’ai retrouvé mes plus beaux jours dans tes manières,
Et réalisé les plus beaux rêves de mes prières.
J’ai des messages au goût et saveur d’orange,
Ecrite de ta douce main, celle d’un ange.
Pour que toujours tu m’aimes un peu,
Je donnerai mon âme et tout mon amour à Dieu,
Pour qu’enfin dans tes bras tu m’emprisonnes,
Que plus jamais tu m’abandonnes.
Pour que toujours tu m’aimes un peu,
Je ferai de toi dans ma tendresse, un homme heureux.
Pour tous les coups durs et toutes nos profondes blessures
J’érigerai pour toi, ma plus belle armure.
So that you always love me a little
I found my best days in your manners,
And made the sweetest dreams of my prayers come true.
I have messages with the taste and flavor of orange,
Written with your gentle hand, that of an angel.
So that you always love me a little,
I will give my soul and all my love to God,
So that finally in your arms you imprison me,
That you never abandon me again.
So that you always love me a little,
I will make of you in my tenderness, a happy man.
For all the hard knocks and all our deep wounds
I will erect my finest armor for you.
Je garde en moi, tous ces mots étranges,
Reçus comme la douce caresse d’un ange.
Je sais que tu m’aimes un peu,
Au-delà du bout du monde, des cieux.
Je suis là, je ne sais que faire.
Désemparée parfois sur cette immense et merveilleuse terre.
Tout dans cette vie, me porte vers toi,
Dans ce désespoir, je garde encore la foi.
Même si cette lampe parfois voudrait s’éteindre,
Dans cet amour si fort, rien à craindre.
Cette flamme au loin qui bouge soudain, vacille,
Reflète le bonheur de mes yeux qui brillent.
I keep in me
I keep all these strange words inside me
Received like the gentle caress of an angel.
I know you love me a little
Beyond the end of the world, the heavens.
I am here, I do not know what to do.
Confused sometimes on this immense and wonderful land.
Everything in this life brings me to you
In this desperation, I still keep the faith.
Even if this lamp sometimes wants to go out,
In this love so strong, nothing to fear.
This flame in the distance which suddenly moves, flickers,
Reflect the happiness of my shining eyes.
Poésie et textes originaux par Marina Rogard - Un autre regard sur l'amour, une parenthèse de lumière avec des mots qui jouent et dansent avec les coeurs.
О себе, о женщинах, об особенностях женского организма, об изменениях, связанных с возрастом. О красоте и здоровье, о том, чтобы сохранить их в условиях дефицита времени. О том, как сделать так, чтобы чувствовать себя королевой, чтобы окружающие видели её в вас.