J’aime me perdre à contempler l’océan,
Et à savourer ces merveilleux instants.
J’ai besoin de ses odeurs, de son immensité,
Pour apprécier cette douce quiétude en toute tranquillité.
Le soleil s’est levé très tôt après la nuit,
Bouleversant encore mes pensées pour lui.
J’ai résisté à de biens nombreux tourments,
Tiendrai-je encore quelle que soit la force du vent ?
Peu importe les stigmates laissés par le temps,
Mon cœur est resté celui d’une enfant,
Et si parfois mon visage est mouillé par les embruns,
Ce ne sont que les stigmates d’un douloureux chagrin.
Je reste immobile, émerveillée par le calme de l’eau,
J’aimerais m’y plonger, la sentir sur ma peau.
Je l’écoute mourir doucement sur les rochers,
J’ai soudain froid, je commence à frissonner.
Un instant, je t’ai senti contre moi.
Mon cœur s’est subitement serré, emporté par mon émoi.
Mes mots ruissèlent comme des gouttes d’eau
Pour témoigner de ce qui a été beau.
For a moment I felt you against me
I like to lose myself gazing at the ocean,
And to savor these wonderful moments.
I need its smells, its immensity,
To enjoy this sweet tranquility in peace.
The sun rose very early after dark,
Still upsetting my thoughts for him.
I have withstood many torments,
Will I hold on no matter how strong the wind?
No matter the stigma left by time,
My heart remained that of a child,
And if sometimes my face is wet with the sea sprays,
These are just the stigma of painful grief.
I stand still, amazed by the calm of the water,
I would like to immerse myself in it, feel it on my skin.
I listen to him die gently on the rocks,
I’m suddenly cold, I start to shiver.
For a moment, I felt you against me.
My heart suddenly tightened, carried away by my agitation.
My words run like drops of water
To testify to what was beautiful.
Au plus profond de mon désespoir,
Une braise incandescente continuait de brûler,
M’empêchant de sombrer chaque soir,
Dans ces peurs pour toi, incontrôlées.
Mon sommeil était entrecoupé chaque nuit
Par de violents sursauts inconscients, incontrôlés,
Qui me sortaient brutalement du lit,
Les yeux rougis d’avoir trop pleuré.
Rien, personne ne pouvait me détourner
De cet amour, de cette passion,
Qui vivait dans mon cœur énamouré,
Au-delà de la détresse, de l’affliction.
Si je laissais aller sans retenue mes baisers,
Comme la caresse qu’une plume aurait effleurée
Sur tes lèvres, je les laisserais doucement mourir,
Pour rester à jamais dans tes bons souvenirs.
Si je laissais aller sans retenue mes baisers,
Laissant ces derniers glisser doucement, puis s’attarder,
Sur ton corps j’oserais m’enhardir,
Ta peau ne cesserait de frémir.
Si je laissais aller sans retenue mes baisers,
Dans cet amour que nous avons su partager,
Ce serait une des merveilles à t’offrir,
Bien au-delà de nos plus prestigieux souvenirs.
Tender kisses
If I let my kisses go without restraint,
Like the caress that a feather would have touched
On your lips, I would gently let them die,
To stay forever in your fond memories.
If I let my kisses go without restraint,
Letting them slide gently, then linger,
On your body I would dare to embolden myself,
Your skin wouldn’t stop shivering.
If I let my kisses go without restraint,
In this love that we have been able to share,
It would be one of the wonders to offer you,
Far beyond our most prestigious memories.
J’aime me perdre à contempler l’océan,
Et à savourer ces merveilleux instants.
J’ai besoin de ses odeurs, de son immensité,
Pour apprécier cette douce quiétude en toute tranquillité.
Le soleil s’est levé très tôt après la nuit,
Bouleversant encore mes pensées pour lui.
J’ai résisté à de biens nombreux tourments,
Tiendrai-je encore quelle que soit la force du vent ?
Peu importe les stigmates laissés par le temps,
Mon cœur est resté celui d’une enfant,
Et si parfois mon visage est mouillé par les embruns,
Ce ne sont que les stigmates d’un douloureux chagrin.
Je reste immobile, émerveillée par le calme de l’eau,
J’aimerais m’y plonger, la sentir sur ma peau.
Je l’écoute mourir doucement sur les rochers,
J’ai soudain froid, je commence à frissonner.
Un instant, je t’ai senti contre moi.
Mon cœur s’est subitement serré, emporté par mon émoi.
Mes mots ruissèlent comme des gouttes d’eau
Pour témoigner de ce qui a été beau.
For a moment I felt you against me
I like to lose myself gazing at the ocean,
And to savor these wonderful moments.
I need its smells, its immensity,
To enjoy this sweet tranquility in peace.
The sun rose very early after dark,
Still upsetting my thoughts for him.
I have withstood many torments,
Will I hold on no matter how strong the wind?
No matter the stigma left by time,
My heart remained that of a child,
And if sometimes my face is wet with the sea sprays,
These are just the stigma of painful grief.
I stand still, amazed by the calm of the water,
I would like to immerse myself in it, feel it on my skin.
I listen to him die gently on the rocks,
I’m suddenly cold, I start to shiver.
For a moment, I felt you against me.
My heart suddenly tightened, carried away by my agitation.
My words run like drops of water
To testify to what was beautiful.