Lorsque tombe la nuit,
Allongée sur mon lit
Devant ce portrait qui me sourit,
Je redeviens malgré moi, mélancolie.
Je scrute ton visage,
Comme pour y déceler,
Le moindre signe, la moindre lueur,
De ce grand bonheur.
Il y a dans tes yeux,
Comme une certaine nostalgie.
Quelque chose de mélodieux,
Qui sans cesse me ravit.
Si tu n’es plus là pour m’aimer,
Il n’y aura plus de vie.
Je perdrai mon identité.
Je m’appellerai, « Mélancolie ».
Il me suffit d’un mot de toi,
Pour retrouver un semblant de joie,
Dans cette vie partiellement dévastée,
Par des brimades trop souvent répétées.
Je me laisse aller à rêver,
A ma vie à tes côtés,
Seul moyen que j’ai trouvé,
Pour ne pas sombrer.
J’aimerais sortir de cette mélancolie,
Donner une nouvelle impulsion à ma vie,
Fermer la porte et tout quitter,
Pour enfin être à tes côtés.
Je porte une blessure qui ne saigne plus.
Fini ce temps où noyée dans mes larmes
Chaque pensée du moment me désarme.
La tristesse je n’en veux plus.
C’est probablement ce qui m’a fait te rencontrer.
Avec toi la vie peut être autre chose
Que tous ces noirs instants insipides et moroses
Et je sais, l’amour peut à nouveau gagner.
C’est au moment où j’allais si mal,
Où tout me semblait devenu infernal,
Que ta patience, ta tendresse de chaque jour
M’ont ouvert les yeux sur l’amour.
Je ne veux plus me noyer dans toutes ces larmes,
Ni que quelqu’un me brise ou me désarme.
Je veux vivre intensément et être aimée
Mais plus jamais abusée ou abandonnée.
Dans tout ce que j’ai pu recevoir,
J’ai gardé cet amour, cet espoir.
J’ai chassé tous ces nuages noirs
Qui obscurcissaient mon horizon certains soirs.
Depuis, lorsque je ferme les volets,
Après avoir regardé la nuit tomber,
C’est avec amour et sans regrets,
Que je viens tendrement te retrouver.
Il n’y a pas de meilleur remède,
Que de vivre à tes côtés.
Tout ce qui aujourd’hui me mène ;
L’amour, que je continue de te porter.
Ce sont les jours de tempête
Que j’aime marcher sur la plage
Cheveux au vent, toujours en quête
D’un signe, d’une photo, d’une image.
Ce sont principalement ces jours-là,
Les cheveux balayés par le vent,
J’oublie ce qui m’entoure, les frimas
Je reste figée face à l’océan
Je laisse mon corps doucement osciller
Sans tenter de résister aux rafales.
Je laisse les larmes couler
Caressant mes joues comme un pétale.
Je déambule tout en luttant
Contre ces très violentes bourrasques
Et je m’imagine un court instant,
Que dans tes bras je m’affale.
Lors de ces jours de tempête
Quand je parcours cette longue plage
Tes images affluent dans ma tête,
Les seules qui ne prendront pas d’âge.
Sous ton tendre regard de braise,
Brûle en moi ce feu de paille.
Je ressens comme un doux malaise,
Tout au fond de mes entrailles.
Il est doux de pouvoir aimer,
De sentir son cœur ainsi chavirer.
Et sans pour autant me déraisonner,
Il m’arrive encore parfois de rêver.
C’est seulement dans mes beaux rêves,
Que je trouve enfin une trêve.
Je me laisse guider par pensées,
Instants prodigieux où je peux te retrouver.
J’ai écrit tranquillement tous ces mots pour toi,
Ceux que je n’ai su dire l’autre fois
Car je ne trouvais plus la vraie traduction
Perdue dans mes pensées et mes belles réflexions.
Je bénis ce jour où je t’ai rencontré.
Et si aujourd’hui je peux encore tout espérer
C’est par tous ces mots dont tu m’inondes
Savoir que tout peut arriver en ce monde.
Je te sens-là, je n’ai plus peur.
De ta bonté tu as empli mon cœur.
Ces mots qui chantent doucement à mon oreille,
Me confortent dans cet amour ; une pure merveille.
Quand reverrai-je ce soleil rougeoyant
Qui semble plonger dans l’océan ?
Quand reverrai-je tes yeux noirs
Qui semblaient m’inviter chaque soir ?
Rien n’est plus comme avant.
Je retrouve mes peurs d’enfant.
Des rêves habités par le tourment
De te perdre même un instant.
Maintenant, c’est savoir rester seule,
Enfouir au plus profond de soi
La frustration et se coucher seule
Sans personne à côté de soi.
Je pense à ceux qui restent
Et qui sont semblables à moi.
Malgré leurs épaules douloureuses, ils restent.
L’angoisse les emplit d’effroi.
J’ai gardé dans mes bagages,
L’amour, la joie, la gloire.
J’ai cessé de croire aux mirages,
De me raconter des histoires.
Nous sommes à un autre âge,
Et notre amour continu de grandir.
Chacun de notre côté du rivage,
Nous résistons pour ne pas mourir.
J’ai gardé dans mes bagages,
Mon amour de la vie africaine.
Je garde en mémoire ce mirage,
Pour le seul homme que j’aime.
Poésie et textes originaux par Marina Rogard - Un autre regard sur l'amour, une parenthèse de lumière avec des mots qui jouent et dansent avec les coeurs.
О себе, о женщинах, об особенностях женского организма, об изменениях, связанных с возрастом. О красоте и здоровье, о том, чтобы сохранить их в условиях дефицита времени. О том, как сделать так, чтобы чувствовать себя королевой, чтобы окружающие видели её в вас.