Dans cette vie particulière,
Les mots parfois emplis de larmes, reçus, envoyés,
Revêtent toute la force de cette étrange lumière,
Quand on se sait vraiment aimé.
Dans ce monde emplit du plus grand des mystères,
L’amour que je te porte avec sincérité,
A su voler bien au-delà des frontières,
Pour que tu puisses encore espérer.
J’implore à genoux, la terre entière,
Pour te garder à jamais à mes côtés.
J’essaime à tous vents, maintes prières,
Pour que tous nos rêves soient enfin exaucés.
Dans ce monde, tout est confiné
A l’exception de ces sentiments
Qui volent par-delà les océans
Effleurant ta joue, tel un baiser.
Peu importe le vent, la pluie
Parce que ma vie c’est lui.
Peu importe le vent,
Si mon horizon s’éclaircit.
Peu importe la pluie,
Le ciel qui s’obscurcit,
Quoiqu’il arrive
Je reste, je suis à lui.
Peu importe le temps,
Tout mon être l’attend.
Peu importe les désagréments
Je ne l’aime pas moins pour autant.
Il est là, omniprésent
Chaque seconde, chaque instant.
Pour lui, que mon cœur bat intensément
Pour lui, que je garde cet amour infatigablement.
J’avais oublié ce qu’était la prière.
Chaque matin, chaque soir, je m’y réfugie
Le visage tourné vers cette douce, unique lumière
Pour tenter d’oublier tous ces lourds ennuis.
Je puise mes forces dans cette pieuse prière.
Je t’associe à mes vœux, et béni
Comme pourrait le faire Marie notre divine mère
Sur ces êtres oubliés, meurtris et souvent démunis.
Dans ce monde froid dur et souvent austère,
J’ai survécu grâce à notre amour
Bercée et illuminée par cette pale, douce lumière
Enrubannée, bien au chaud, comme dans du velours.
J’ai laissé les ténèbres pour la lumière.
Je ne vis plus que pour notre amour
Qui coule dans nos veines comme la rivière
Chante dans ce clapotis, ces mots d’amour.
In prayer…
I forgot what prayer was.
Every morning, every night, I take refuge there
The face turned towards this soft, unique light
To try to forget all these heavy troubles.
I draw my strength from this pious prayer.
I associate you with my wishes, and blessed
As Mary our divine mother could do
On these forgotten, bruised and often destitute beings.
In this harsh and often austere cold world,
I survived thanks to our love
Cradled and illuminated by this pale, soft light
Wrapped, warm, like velvet.
I left the darkness for the light.
I live only for our love
Flowing through our veins like the river
Sing in this lapping, these words of love.
Ce rayon de soleil apparu dans ma vie,
C’est toi qui me l’as envoyé.
Tout cet amour que tu m’écris
Je le garde en moi profondément ancré.
Peu importe les interdits,
Aujourd’hui je ne puis que constater,
Que nous sommes démunis,
Face aux forces qui continuent de nous séparer.
Je dois retenir de cette leçon de vie,
Que sans cette croyance,
J’aurais perdu petit à petit
Tout espoir, toute espérance.
Ce rayon de soleil apparu dans ma vie,
Au fond de ton cœur continu de briller.
Et lorsque je te vois qui me sourit
C’est l’amour dans son éternité.
You are my sun
This ray of sunshine appeared in my life,
You sent it to me.
All this love that you write to me
I keep it deep inside me.
No matter what is prohibited,
Today I can only see,
That we are helpless,
Faced with the forces that continue to separate us.
I must learn from this life lesson,
That without this belief,
I would have lost little by little
All hope, all expectation.
This ray of sunshine who appeared in my life,
At the bottom of your heart continues to shine.
And when I see you who smiles at me
It’s love in its eternity.
Dans cette fraicheur, qui tombe sur mes épaules,
Mon regard se perd devant ces flammes qui vacillent.
Aujourd’hui, derrière ce vitrail, le soleil brille.
Je sens sur ma joue, ton souffle qui me frôle.
C’est à ce même endroit que j’avais déposé,
Toutes mes requêtes, tous mes espoirs,
Allumé ces cierges avec cette volonté de croire,
Que rien ne serait jamais terminé.
Je suis venue te rendre grâce, te remercier,
Me recueillir, retrouver tous ces mots,
Qui affluent enfin dans mon cerveau,
Et me permettent maintenant d’exister.
Pour ce grand amour que je lui voue
Pour ces sentiments que je lui porte
Pour ces rêves, ces pensées qui me transportent,
Bien des fois, je suis tombée à genoux.
I fell on my knees
In this freshness, this falls on my shoulders,
My gaze is lost in front of these flames that wobble.
Today, behind this window, the sun is shining.
I feel on my cheek, your breath that touches me.
It was at the same place that I had deposed,
All my requests, all my hopes,
Light these tapers with this will to believe,
That nothing would ever be done.
I came to thank you,
To gather myself, to find all these words,
Who finally flock into my brain?
And now allow me to exist.
For this great love that I dedicate to him
For these feelings I bring him
For these dreams, these thoughts that carry me,
Many times I fell on my knees.